Comment rentabiliser son site internet ? La vision de Patrick Duhaut

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Vous débutez dans le digital ? Vous voulez apprendre à optimiser votre site internet ? Patrick Duhaut est là pour répondre à toutes vos questions. De manière simplifiée il peut vous expliquer les stratégies digitales les plus complexes. Ce Web’Optimiseur, passionné de trekking digital, est l’expert qu’il vous faut !

 

Comment générer du trafic sans budget et avec budget ?

Générer du trafic sans budget est un leurre. Il faut, au minimum, compter le temps nécessaire pour créer un site, une page, un profil… A contrario, prévoir un budget « gigantesque » est une ânerie. En fait, la bonne question n’est pas du tout « Comment générer du trafic ? », mais « Comment acquérir des clients ? ». Et ces deux questions sont bien plus différentes qu’il n’y paraît. Pour générer des clients sur le net, il est indispensable de répondre à plusieurs questions préalables : 

  1. Qu’est-ce que je vends ? (Définition des offres hyper-nichées)
  2. A qui je le vends ? (Détection de l’intention des internautes) Comment je le vends ? (Propositions de valeur)
  3. Pourquoi va-t- on me l’acheter ? (Offres différenciantes)

Et on voit que ces questions n’ont pas grand-chose à voir avec le Web… Au final, ce n’est pas l’acquisition de 1.000 visites par jour qui feront le business (ça, c’était avant), mais celle des 3 prospects prêts à acheter ! Faire du business sur Internet est avant tout une affaire de commerce, pas de trafic.

 

Comment rentabiliser rapidement son site internet ?

En travaillant sa stratégie digitale en amont. En ne se jetant pas sur la création d’un site sans savoir, à priori, à quoi il va servir. En construisant une offre attractive, unique et, surtout, en chouchoutant ses clients ! Et on chouchoute ses clients en leur apportant de la valeur : répondre à l’un de leur problème, les former, les aimer et leur montrer. Rentabiliser un business sur Internet (qui peut très bien être fait sans site Web) c’est une mission, pas un travail.

 

Qu’est ce qui fait selon vous la réussite d’un site internet ?

Ses visiteurs. Petit aparté sur le design. Souvent désigné comme la cause du succès d’un site grâce aux agences qui savent « dessiner » mais pas faire de biz, le design n’a que peu d’influence dans le succès d’un site. Facebook, Amazon, Le Bon Coin, et même Google sont-ils de beaux sites ? Non : ils offrent un service à des visiteurs qui en ont besoin.

 

D’après vous, qu’est ce qui détrônera le web ?

Le Web en tant que réseau informatique (Internet), rien. Sinon, une évolution technologique majeure comme la connexion directe des cerveaux des humains entre eux. Par contre le Web, en tant que toile de sites, je pense que la mobilité et la reconnaissance vocale vont tout bousculer. On va s’habituer très vite à « parler » à nos smartphones et à en attendre une réponse orale. D’ici très peu de temps, nous discuterons avec nos appareils, nous passerons moins de temps assis devant un clavier à jouer de la souris. La souris va disparaître. Les chat-bots et l’IA vont aussi rapidement faire irruption dans notre monde.Le business doit, d’ores et déjà, intégrer ces évolutions. Concrètement, les contenus que nous créons pour nos visiteurs doivent être prêts pour cette étape. Mais ça, c’est déjà votre monde et presque plus le mien.

 

Nous avons vu que vous avons monté votre société BIOTEL, entreprise d’alarme pour personnes âgées, comment en êtes vous arrivés en plus à monter votre start up ONI alors qu’il s’agit de deux univers complètement différents?
Qu’est ce que cette expérience là vous a apporté par rapport au web?

Oh là, c’est pire que ça ! Nous avons effectivement monté BIOTEL, mais pas celle-ci. Nous n’avons rien à voir avec cette BIOTEL là. Notre société vendait de la R&D aux grands groupes industriels dans le domaine des polymères… en secret ! De la science dure avec plein de maths, de physique, de gens plus ou moins intelligents et beaucoup, beaucoup d’argent ! Personnellement, je suis électronicien formé par l’Armée de l’Air. Autodidacte en informatique (dans les années 70, on ne formait pas d’informaticien : pas de débouché – sont forts au Ministère). J’ai donc commencé par faire de la programmation (Cobol, Pascal, Basic, C, C++) dans le cadre de mon activité professionnelle (Laboratoire Central des Industries Électriques). Puis le Web est arrivé et je m’y suis intéressé (ASP, PHP). J’ai mis mon premier site en ligne, pour BIOTEL (créée en 1993), en 1995 avec… FrontPage ! Très vite, j’ai compris qu’on pouvait gagner quelques Francs avec ce truc dont personne ne soupçonnait le potentiel : c’était un gadget pour les technophiles. J’ai donc commencé avec ce qu’on appelait les « kits de paiements », comprenez les numéros surtaxés. J’ai tout vendu sur le Web, ou juste essayé dans certains cas. Je faisais ça en parallèle de la science très sérieuse qu’on faisait tous les jours dans BIOTEL. C’était fun puis ça payait plutôt bien sans trop d’efforts. Peu à peu, des copains, des clients, des partenaires m’ont demandé de créer leur site. Je le faisais gratuitement. Je n’envisageais pas un seul instant d’en faire un business. Ce n’était pas sérieux. Si on m’avait dit qu’un jour il existerait des ingénieurs en Web ! Je pense que j’aurai bien ri. Puis un jour, nous avons vendu notre business « sérieux » et sommes restés sans occupation… nous étions en 2003. Alors on a développé notre activité Internet et avons commencé à travailler en famille.

 

Comment vous est venu l’idée de créer O.N.I ?

En 2004, nous avons déposé le domaine (nom de domaine trouvé par un collaborateur qui est devenu un ami). Un ONI est un démon japonais (culture Geek)… on a d’ailleurs pas mal galéré pour trouver un nom sérieux à cet acronyme qui n’en était pas un (Outsourcing Network Intelligence). Puis, pendant plusieurs années, c’est resté au fond d’un tiroir, oublié. Pendant ce temps, nous avons essentiellement continuer à gérer nos propres sites, dans tous les domaines, et à apprendre, apprendre, apprendre l’art d’aller chercher la CB d’un internaute au fond de sa poche… parce qu’un webmaster doit posséder 3 qualités : il doit être intéressé, opportuniste et vénal. En 2010, le groupe LAGARDÈRE ACTIVE est venu frapper à la porte pour nous proposer un deal. Nous avons ré-activé ONI. Ce jour-là, j’ai compris que ce que nous avions appris depuis une quinzaine d’année était assez unique même si nous sommes quelques-uns – une petite centaine en France – à partager la même philosophie. Cette philosophie est devenue ce qu’on nomme aujourd’hui : le growth hacking. Un terme bien dans l’époque pour désigner une philosophie simple : sur le net, tous les moyens sont bons pour faire du cash à condition de comprendre ce qu’on fait !

Ce qui est rigolo, c’est que les vrais « growth hacker » sont discrets et assez peu connus alors que de « célèbres GH » sortent de nulle part… bref, le Web reste un media et gloire à ceux qui savent l’utiliser pour embellir leur image, réelle ou fictive.

Enfin, depuis l’automne 2015, nous proposons nos services aux TPE et PME pour les aider à comprendre ce qui est en train de se passer… pour leur éviter bien des déboires. Nos clients sont essentiellement des victimes des « agences Web » qui leur ont souvent vendu un site très cher (record observé : 1 WP à 19k€ ! Fallait oser…), mais qui ne rapporte rien.

 

Comment se démarque t-elle par rapport à la concurrence ?

Nous ne sommes pas une agence (nous sommes honnêtes ! lol). Nous ne facturons pas un Wordpress 5k€ pour 20 minutes de travail (souvent, nous offrons les sites) ! Nous formons nos clients, nous tenons à ce qu’ils comprennent pourquoi nous faisons ce que nous faisons et comment nous le faisons. L’idée, c’est qu’ils puissent devenir très vite autonomes et se passer de nous. Nous attachons une réelle importance au transfert de compétences. Nous ne sommes ni des webmarketers, ni des webdesigners, ni des webmachin-truc ! Nous sommes des webmasters ! Nous savons/pouvons tout faire sur le Web. Faire du business digital, c’est simple (et après des années à faire de la science dure, je sais de quoi je parle), c’est facile à apprendre et c’est accessible à tous. Alors nous techno-évangélisons, c’est notre mission ! Et surtout, nous disons haut et fort qu’un site vitrine est une connerie inventée par les marketeurs et les agences Web ! Qu’un site n’a qu’une seule raison d’exister : générer du cash. Notre job, c’est d’aller chercher des clients sur le Net.

 

Nous avons remarqué qu’ONI était relayé sur 8 réseaux sociaux, pourquoi ? Quelle stratégie d’acquisition adoptez-vous pour chaque réseau social ?

Une seule : « plus on te voit, moins on t’oublie ! » Et en bon webmaster ou « growth hacker », j’essaie, je regarde ce que ça donne. Si ça va, je continue, si ça ne va pas, j’essaie autre-chose… Je rigole quand je vois le nombre de stratégies savantes qui tournent sur le Web sur « pourquoi LinkedIn et pas Facebook ? »… Ces stratégies sont uniquement destinées à enrichir ceux qui les pondent, rien d’autre. Il ne faut jamais oublier qu’un chef d’entreprise la semaine (LinkedIn) redevient un papa, un tonton, un poto ou un cousin le soir et le WE (FaceBook)…

Comment sélectionnez-vous vos sujets pour vos vidéos Youtube #Webcafé ?

 

En fonction des questions qu’on me pose en IRL et des idées qui me passent par la tête ou des trucs qui me gonflent. J’ai une liste EXCEL que j’alimente quand « ça vient ». Puis, en général le samedi matin, je me colle devant ma webcam, et j’enchaine entre 8 à 10 vidéos. Pour le #WebCafé, je n’écris rien à l’avance, je laisse aller. C’est le format : une petite discussion devant la machine à café. J’ai une autre émission en préparation qui sera plus structurée. Mais je cherche encore le gimmick qui va la différencier… et le temps pour la tourner !

 

Souhaitez-vous devenir un influenceur, Youtubeur ? Avez vous un modèle ?

Non. L’objectif, c’est de parler à mes clients et prospects. Ceux que je croise dans mes réseaux. IRL, je distribue des cartes, type carte de crédit – ma carte YT – sur lesquelles je fais la promo de la chaine. Avec ce projet, je veux tester l’influence de l’IRL sur le numérique : peut-on faire monter une chaine YT en n’en faisant la promo qu’IRL ? Les premiers résultats me surprennent ; souvent quand j’arrive en clientèle et que je donne ma carte de visite avec ma carte YT, on me dit : elles sont bien vos vidéos ! Rigolo. Après toutes ces années, je ne me lasse pas de la magie du Web. J’utilise l’effet « vu à la télé ». L’humain est ainsi fait qu’il juge plus anormal de nous voir en vrai qu’au travers un écran. Les gens qui me voient « en vrai » après m’avoir vu sur YT sont déjà à moitié convaincus, ça facilite le travail commercial. Et si j’étais une fille, je serai 7 fois plus efficace (stats réelles) !

Au final, le but de cette chaîne est toujours le même : techno-évangéliser. Donner, former, intéresser…

 

Nous savons que vous êtes un expert, comment faites-vous pour le faire savoir ?

Je le dis. La modestie c’est pour les nuls. Par contre quand on le dit, il faut le montrer, sinon ça ne se passe pas bien… et puis, on le dit souvent pour moi. Dans mon biz, une grosse partie vient du bouche-à- oreille. Quand mes clients captent leur premier client sur le Web grâce à nous, on dirait des gosses ! Et je peux vous assurer qu’ils diffusent l’info.

 

Dans 10 ans, quels seront les nouveaux outils qui permettront d’optimiser son site internet ?

Aucune idée. Dans 10 ans, serons-nous tous encore là ? Et puis, je m’en moque. Ce n’est pas un sujet. Il y a dix ans, rien n’était prévisible… quand j’avais 12 ans, les voitures devaient voler en l’an 2000… on s’en fout. Vivez dans le présent, pas dans un hypothétique futur. C’est aujourd’hui que vous voulez du cash, pas dans dix ans.

 

Pourquoi faites-vous partie de la communauté d’entrepreneurs Dynabuy ? Qu’est-ce que cela vous apporte-t-il ?

Plein de choses : des opportunités d’affaires et de partenariats. Des réductions en tant que particulier et en tant qu’entreprise sur beaucoup de choses. Si vous voulez un contact dites-le moi je vous donnerai le nom du meilleur agent de ce réseau (ça, c’est de l’affiliation !). Sinon, je participe aussi à BNI et à PLATO. Grâce aux réseaux, je récolte entre 50 et 200 cartes de visite par mois. Je les rentre dans mes bases et mes réseaux sociaux et je shoote. D’ailleurs, vous ne posez pas de question sur l’emailing, pourtant le premier canal de transformation encore aujourd’hui…

 

Avez vous des conseils à nous donner pour notre projet ?

Un seul : trouver la mission qui va vous porter vers le succès et répondre à l’attente des internautes. Le reste suivra… Allez, un deuxième : utiliser l’IRL ! Je suis trop bon, un troisième : vous êtes des filles, alors montrez-le ! Pourquoi ? Parce que pour une autre fille, vous ne pouvez pas être malhonnête et pour un homme… et bien, on ne sait jamais… 😉 C’est ça le Web ! Et ceux qui vous diront le contraire n’y connaissent rien.

Bonne chance.Patrick Duhaut

Nom : Duhaut
Prénom : Patrick
Métier : Growth Hacker, Web’Optimiseur
Société : ONI
Formation : BTS électronique
Passion : le Web
Chaine Youtube : Web Café

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